La fin d'un voyage.

Bon début de semaine à tous.

Un bonjour de Valparaiso, où nous sommes depuis hier. Mais nous y sommes seuls, sans Jules Verne qui est, lui, à plus de 1000km de là, à Antofagasta.

Retour sur quelques jours de galère :

Alors qu'après les épisodes de non démarrage de la voiture pour cause d'altitude, nous nous croyons débarrasser enfin de tous problèmes ! Quelques jours de repos à Calama pour requinquer tout le monde et c'était reparti. Mais c'était sans compter sur le caractère imprévisiblement fatiguant de Jules Verne. Il a choisi le 21 juin pour nous lâcher définitivement. Est-ce à cause du 1er jour de l'hiver, il s'est retranché en hibernation ? Cette fois, pas d'altitude qui tienne, nous étions au bord de l'Océan Pacifique. Comme à l'accoutumé maintenant, nous avons arrêté une voiture pour nous tracter mais rien n'y a fait, JV ne répondait plus. À bout de solutions et de nerfs, nous avons composé le numéro de l'assistance. 3h plus tard, Luis arrivait pour nous ramener 150km en arrière, dans la ville la plus proche où il y avait un garage agréé. Arrivant à la nuit tombée, il nous a gentiment proposé de nous héberger chez lui et de nous amener au garage le lendemain.

Nous voilà le vendredi 22 juin et après une matinée d'attente, le garagiste nous dit que la voiture souffre d'un problème électronique, de l'injection, et ne sera pas réparable avant lundi ou mardi de la semaine prochaine. Or, nous devons être à Santiago ce lundi et censé la rendre mercredi matin.

Finalement, le loueur nous donne son accord pour qu'on la laisse au garage et la fera rapatrier par Luis pour la diagnostiquer à Santiago en début de semaine. Ce dernier nous rejoint d'ailleurs dans l'après-midi pour nous aider à vider le van et nous déposer à la station de bus.

En moins de 2h, nous avons donc refait nos sacs à dos et donné l'équivalent de notre maison de ces 3 derniers mois à Luis.

Un dernier regard à Jules Verne et nous avons remis nos sacs sur le dos.

Cette expérience nous aura au moins fait rencontrer un homme d'une gentillesse spontanée extraordinaire et fait prendre la direction d'une ville que nous n'aurions certainement pas vu sinon, Valparaiso.

Demain, nous retournerons à Santiago, prêts à en découdre avec l'agence de location s'ils nous cherchent des noises !